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Les couleurs d'une fi​è​vre

by Flagorne

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mattrituals
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mattrituals Un premier titre qui claque, il donne le ton d’emblée et les salutations inquiétantes qui plombent installent l’ambiance qui va avec le titre.

Un sac plein de colère qui se vide sous les sombres oriflammes du Post-Industriel avec une pointe de Black Metal pour le chant qui éructe en français toutes ses angoisses personnelles sans en rajouter.

Une véritable tuerie magistralement ficelée, mais c’est pas avec ce disque que le taux d’espérance dans le monde va remonter. Favorite track: Salutations.
Nigra sum Sed formosa
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Nigra sum Sed formosa Depuis que je suis tombé dessus, l'album tourne en boucle dans mes oreilles. Les riffs charcutent les hachoirs, ça saigne de l’électricité méchamment noire, les Couleurs d'une Fièvre s'embourbent au plus proche de la moelle, sonnent abruptes, nerveuses et abrasives. Favorite track: Adresses.
tearsblender
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tearsblender Rarely have I heard an album that enthralled me from the moment I put it on, but this is certainly one of those rare dark birds. If for some reason 'Les couleurs d'une fièvre' doesn't propel Flagorne into stardom, then this album is destined to be one of the most sought-after cult classics of 2024. A "must own". Favorite track: Dévore.
Only Dust Moves
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Only Dust Moves An expressive and beautiful album in its abomination. Favorite track: Salutations.
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  • Compact Disc (CD) + Digital Album

    — CD audio in a two-part Digibook with matte and worn varnish.
    — 8 pages booklet with lyrics and spittle extracts.
    — Analog collages by Cioran Records.
    — 10 first pre-order will received a darkened french book who inspired Flagorne during the writing's process.

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1.
Salutations 09:10
Salut à vous ! Du fond des altitudes servies sur des plateaux, Salut à vous ! Puisqu'on y rampe sur son royaume comme sur du carton-pâte, Salut à vous ! Et que de vos essences, on retire tout le cartilage, Salut à vous ! Et vous vous demandez encore Vous vous remarquez Vous remarquez-vous ? Retournez tout flagorner, son état n'y est sensible Car vos partis forment autant d'araignées recluses Qu'il y eut de vautours pour me toucher avec leurs yeux Tout ça en filigrane ! Ne nous flagornons plus, Car vous ne ferez qu'une impression, et n'en ferez que pas grand-chose Ne nous célébrons qu'à la mi-temps Et car vous ne serez que dalle d'autre Accueillons ses avalanches Et salut encore ! Et salut toujours ! (Mais à ces heures, à peser l'atmosphère, on s'encarcassait, on s'encrassait, on s'enrichissait de carcasses du présent et de flèches de l'instant. Tout ça, c'est toutes les couleurs d'une fièvre)
2.
Adresses 05:34
(Et qu'on se rince l'âme ! Autant qu'on s'en arrose ! Mais ne dites rien, ne dites rien !) Sortez la totale ! La totale ! Pourquoi s'en affranchir ? On sera Candaule de tout un empire Elevé aux saillies vaines Des régulières, des quotidiennes Prenez des allumettes Et baisez des adresses ! Prenez des allumettes Et baisez des adresses ! Venez bien, ouais venez bien... (Mais pourquoi s'en affranchir ?) Prenez des allumettes Et baisez des adresses !
3.
Dévore 07:16
(Et ça pulse ! Et ça pulse !) Pulse... Abandonne ta vergogne, pulse Y t'reste que ça et tout ton corps Alors replie-toi et dénonce C'est ça ta loi ? C'est ta petite chimie ? Y t'reste que ça Y t'reste que ça, mon gars... (Dévore toute l'époque, dévore à ton tour Dévore...) Ta dévoreuse Ton hormone, ta dévoreuse C'est ça ta loi ? C'est ça ta loi et ça t'y pouvais rien... Pulse, pulse Fais-leur la grande épopée Construit la majorité Et pulse en eux ! Car quand tu sautes la relève, est-ce que ton aura s'évapore ? Et quand tu baisses son enveloppe, est-ce que c'est l'art ou la manière ? Et quand tu rotes ton bonheur, et quand tu glousses tous les crimes Est-ce que tu dévores à ton tour ? Alors dévore Dévore toute l'époque, dévore à ton tour...
4.
Qu'ils partent dans tous les murs Qu'ils y fuient tous leurs échecs, leurs essences Qu'ils y laissent des traces de leurs vérités au rouleau Les rejetons de rien De rien de bien Ils imposeront l'espoir et les ivresses Jusqu'à la grosse consommation La grosse consommation des putains de siècles Toutes vos enfances incréées, de celles qui m'aient sucé tout mon sens Qui vous suinteront l'empathie jusqu'à la sortie de piste Qui n'attendront du bien que tout ce qu'il a de beau Jusqu'à la grosse consommation des putains de siècles Ils influenceront La consommation des siècles (De rien de bien !) De rien de bien... (Alors ça dépeint ? Ah ouais, j'entends, j'entends bien !) (De rien de bien !) De rien de bien... Soyez gentils : obnubilez l'empire
5.
Ta terrasse s'enlise et tes parades salivent Ta saloperie ne se déverse sur mes idées Que telles les huiles sur la machine Alors approche, accours comme plusieurs Accours comme plusieurs Prends-toi encore pour eux Appelez-moi par tous les noms et reprenez donc forme Et laissez-vous couler Glissez-vous donc... (Et laissez-vous couler, reprenez tous vos échecs, vos essences...)

about

«S'il s'intoxique de bruit, c'est pour s'éviter, pour escamoter le réquisitoire que le moindre retour sur soi ne manquerait pas de lui faire entendre. La création reposait dans une stupeur sacrée, dans un admirable et inaudible gémissement ; à la secouer par sa frénésie, par ses vociférations de monstre traqué, il l'a rendue méconnaissable et en a compromis la paix pour toujours. La disparition du silence doit être comptée parmi les indices annonciateurs de la fin.»
E. Cioran — Écartèlement (1979)

In all artistic circles, there are these people, “ordinary” but intelligent, who sometimes imagine themselves to be the most talented and the most original. However, they nevertheless retain in their hearts the worm of doubt which pushes them to the point of complete despair — and if they end up resigning themselves to it, they remain infected by the poison of their swallowed vanity. Populating this world with guilty people and dying by some or trying to reign over others, they make it an obligation to choose between nothingness and baseness, displaying their pretenses and their sycophancy, internally calling themselves demons, openly bleeding themselves victims. “Friends in the music business”, as Cursed could say.

Flagorne, an entity nomenclatured by Maquerelle and Afga06l, mingle and observe, devour and reject, imbibe the chromatic illness of this tiring innocence, in the spaces where the universe makes mistakes but takes pride in it : there are what to succumb to delirium and become crazy. Through psychotic rhythms, chanted howls or even psychedelic litanies, the observation like the sword — as a visceral protagonist of massacres — rises, before falling with a crash into a Dadaist and disillusioned chaos. Sense is disoriented — their judgment is suspended over the abysses — the hands are ready — the front will only have to bend, and before it the peaks will sink into the dust.

Delivered to the blind world, Flagorne greets us and embraces us, they welcome us in their miasma while we crawl and gesticulate like pantomime devils. At the end of these 38 minutes and 44 seconds, freeing us from our devilry, the room stops, the play collapse and the loss remains. The masks will fall and under our feet, the scene will return to the depths, mixed with the unfaithful vaults.

Reviews from nowhere.. :

«Highlighted tracks such as the relatively concise Adresses, the weightier, more extended De rien de bien, and the ceremonial deviation of closing number Comme plusieurs, showcase Flagorne's edgy sound and pitch-dark poetic essence. The album, as a cohesive unit, proves to be an affecting one, and essential listening for those undeceived about the current state of affairs.»

Destroy//Exist (UK)— www.destroyexist.com

«Su música se basa en el sonido industrial y electrónico experimental, creando matices siniestros y de tono cinematográficos. El primer track ‘Salutations‘ es como entrar en un abismo a la muerte, mientras que en ‘Adresses‘ es una especie de danza de tributo. Casi cuarenta minutos de energía pura y experimentación.»

Expansion Radial (MEX) — expansionradial.mx

«Les Couleurs d’une Fièvre basically translates to The Colours of a Fever, and indeed the album does feel like a delirious nightmare, visceral and haunting, as if you were unfortunate enough to enter the circles of hell and yet you know that this is all earth bound. And maybe that is the crux of it all, that man makes his own hell on earth. Flagorne will not disappoint.»

Onyx Music Reviews (AU) — onyxmusicreviews.com

«A contre-courant, les artistes confrontent un monde moderne dont tout le bruit ne suffit pas à cacher l'odeur nauséabonde du vide et placent alors l'auditeur dans un rôle particulier, celui de se sentir soit coupable, soit médiocre, soit hypocrite. Flagorne n'accorde ni sympathie ni pardon, tout le monde est balancé dans le même cercueil et l'écoute de ce premier album ne se fait évidemment pas à la légère. On n'en attendait pas moins.»

VerdamMnis Magazine (FR) — www.verdammnis.com

«L’ombre d’Antonin Artaud traverse l’album, folie rampante s’accaparant de chaque recoin de notre conscience, ouverte sur les strates de l’infini, qu’il soit macro ou micro, intérieur ou extérieur, catalyseur dénergies mouvantes explosant au contact de la chair et du sang. Chez Flagorne, Les couleurs d’une fièvre ont le goût de l’Apocalypse, incantation ultime face à notre propre fin. Impitoyable.»

SilenceAndSound (FR) — silenceandsound.me

credits

released January 11, 2024

FLAGORNE is composed of :
— Maquerelle (voice, lyrics, synthesizers, samplers)
— Afga06l (additional voices, computer, digital instruments)

Demo recorded at Collectif Laméandre.
Final recordings and edits by FLAGORNE.
Mixed and mastered by Maquerelle.

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We condemn.
We declaim the trial.
Neither fatalism nor free will.
We are the plants that appear to their own demise.
The root is damaged, soon the branches will follow.
Our souls are pure, but become corrupted in their corrupt bodies.
Our days devour us.
The muse gives off its best scent when broken.
We believe that the tree's worst enemy is the seed that comes out of its kidneys.
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